Edito

Une tempête dans un verre d’eau !

Déjà en 1884, Etienne Peltier, l’instituteur du village, nous caractérisait de « vifs et pétulants ». Il ne serait pas dépaysé en nous retrouvant les mêmes un siècle et demi plus tard.
Rédiger des pétitions, les diffuser, est un droit absolu et fondamental. Celui de les signer l’est tout pareil, tant les textes proposés contre le projet communal de réaménagement du carrefour du calvaire étaient tout à fait respectables.
Mais pour s’épargner cette dépense d’énergie, n’aurait-il pas été plus efficace de se voir sur ce sujet maintes fois évoqué avant la dernière réunion municipale d’information ?
De même, que quelques démarcheurs (pas tous) les aient accompagnées d’un discours oral opportunément volatile parce que volontairement frelaté, inventant des projets ubuesques propulsés à un coût de 120 000 € ou de tout jeter à la Marne pour aménager une rocade surdimensionnée (si si, cela à été dit aussi), était pour le moins indélicat.
Ensuite, que quelques concitoyens (7, pas un de plus) se croient autorisés à associer tous les signataires des pétitions, à leur insu, dans leur courrier adressé au Conseil départemental, au Conseil régional, à la Préfecture dénigrant de manière partisane, voire diffamatoire, toute l’action passée et à venir du Conseil municipal, n’était pas honnête.
Ses destinataires n’ont d’ailleurs pas été dupes. Je les en remercie.
Déplacer d’une dizaine de mètres le monument aux morts dans un entourage arboré afin de le positionner face aux cérémonies patriotiques, et restaurer l’espace dégradé du calvaire, est raisonnable et coûtera à la commune moins de 6 000 €.
Et puisque le déplacement des statues autour du monument aux morts était effectivement une erreur, le Conseil municipal a renoncé à cette partie du projet.

Nous sommes des fous

Sachons surtout garder le sourire. C’est notre meilleur réponse aux aigri(e)s de tout poil, qui sans polémique à créer, s’ennuient.
Car la commune n’en restera pas là. Constatant aussi que l’église a été reconstruite à l’envers de l’originale après sa destruction en 1918, elle a en projet de lui refaire un demi-tour. Pour un budget qu’on vous estimera à 32 millions d’euros, ce serait quand même faire honneur à la persistance de la bonne position de notre patrimoine millénaire.
S’il vous plait, ne taillez pas dès à présent vos crayons pour signer la pétition à venir « ne pas remettre l’église dans le bon sens, car je l’ai toujours connue dans le mauvais sens »

On travaille et on se rencontre toujours plus

Après une franche réussite pour la fête de Noël des jeunes et des enfants organisée par MSPEF, d’un bel après-midi « jeux de société » et des vœux du Conseil municipal enfin de retour après les restrictions dues au COVID, on organise déjà toutes les festivités qui ponctueront le printemps et l’été du village pour un montant d’à peine 4 millions d’euros (estimation à la louche).
Le troisième mur (rue Dolhem), sur les quatre à réparer urgemment, a été terminé. Le démoussage de la toiture et des gouttière de l’église, la rénovation du lavoir de La fontaine Ste Foy sont achevées, aussi.
Le marquage au sol vieillissant de cette place, a été refait. La verrue de la remise du pseudo-corbillard dans le cimetière a été démolie. Tous les arbres de la commune ont déjà été taillé pour le printemps, les écoulements d’eau pluviale ont été vérifiés, et j’en passe.
N’en déplaise à nos aigri(e)s, les employés municipaux ne jouent pas au rami tout l’hiver et l’entretien programmé du village suit son cours.

Des dossiers qui avancent

Le dossier du deuxième arrêt de bus à la résidence de l’écluse, avec l’aide de la sous-préfecture, bascule bien en faveur de notre demande de son rétablissement (je vous lance 500 000 € de reste à charge, car on va creuser un tunnel, pourquoi pas ?).
Le projet de replantation de la forêt décimée par la chalaria entre dans sa deuxième phase (financé à 80% par le plan de relance de l’état). Les nouveaux plants diversifiés compatibles avec le dérèglement climatique (sous le contrôle de l’Office national des forêts – ONF) sont actuellement mis en place, pour un coût estimé pour la commune de, disons, 2 milliards d’euros, pour faire plaisir.
La création d’une « salle des associations » accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR) au rez de chaussée de l’actuelle « salle des fêtes » est financée. Au tarif qui sera estimé par nos joyeux experts du coût du déplacement d’un monument aux morts, on va dire 800 000 € pour la commune.
Le dossier de la rue David Nillet (entamé dès juin 2020) avance malgré le rythme très lent des contraintes administratives et techniques, pour aboutir, au mieux, à la fin de l’année 2024. Pour être cohérent avec les médisances, on dira que la rénovation de cette rue coûtera 3 milliards d’euros au budget du village.
Avec de telles élucubrations*, nos aigri(e)s vont se pâmer. Les budgets primitifs 2023 et suivants ne seront pas réalisables.

Bien à vous. ■

* les vrais chiffres du budget 2023 seront dans le prochain numéro