LA BIOGRAPHIE LES ŒUVRES 1925-2025 PARTENAIRES

 

 

Léon Lhermitte a vu le jour le 31 juillet 1844 à l’école communale de Mont-Saint-Père où son père était instituteur. Malade dès l’enfance, il reste souvent couché et se distrait en reproduisant des œuvres vues dans des livres ou des magazines.

Mme Lhermitte l’école de Mont-Saint-Père M. Lhermitte

 

 

En 1863, grâce à une bourse accordée par le Ministre des Beaux-Arts, il s’inscrit à l’école impériale de dessin où il rencontre Jean-Charles Cazin avec lequel il se lie d’amitié, amitié qui durera toute leur vie.
Il suit parallèlement les cours d’enseignement du dessin par la mémoire de Lecoq de Boisbaudran.
Nommé 16 fois à la distribution des prix de son école, il reçoit la médaille de la Surintendance des Beaux Arts en 1864. La même année, il expose pour la première fois au Salon un dessin intitulé « Les bords de la Marne près d’Alfort : un moulin« .

De 1866 à 1871, il participe essentiellement à l’illustration de nombreux ouvrages artistiques ou scientifiques avec des séries de dessins et gravures.
Ses premières œuvres sont exécutées au fusain, matière dans laquelle il excelle.

Femme dans un intérieur A l’école

 

Il effectue son premier voyage en Grande-Bretagne en 1869 et participe pour la première fois à l’exposition « Black and White » en 1872 où ses fusains rencontrent un très grand succès, exposition à laquelle il restera fidèle toute sa vie. Il expose également à l’Academy de Londres.

 

Le labourage Le semeur Les vendanges Le tonnelier
L’épicerie du village Intérieur d’une boucherie Jour des morts à Chartèves Neige à Mont-Saint-Père

 

 

En 1874, il obtient la médaille de 3e classe pour « La Moisson », achetée par l’État (Musée de Carcassonne). Cette même année, il effectue son premier voyage en Bretagne « Le pardon de Ploumanac’h » (1879), « Le marché de poissons » (1880), il obtient en 1880 la médaille de 2e classe pour « L’aïeule » (1880) (musée de Gand) et la médaille d’Or à l’exposition d’Alger. En 1876, il épouse sa cousine Héloïse Goudard qui lui donnera deux fils.

La moisson Le pardon de ¨Ploumanac’h Le marché de poissons L’Aîeule

 

 

Le peintre achète une maison à Mont-Saint-Père pour y installer son atelier ; les personnages que l’on trouve sur ses toiles les plus connues sont des portraits des gens des environs ; il faisait poser des paysans et villageois de Mont-Saint-Père et des alentours. Il se partage entre son atelier de Paris et celui de Mont-Saint-Père. Son talent éclate particulièrement dans les fusains et pastels des scènes campagnardes (la moisson, la fenaison, vendange, coupe de bois… ) ou encore le spectacle de la vie au quotidien (les commerces, les artisans, l’école, la fête… ) à Mont-Saint-Père, à Chartèves, à Mézy et à la Ferme du Ru Chailly à Fossoy.

Maison à Mont-Saint-Père
La lecture Famille de pêcheurs Le départ des laveuses La faneuse
La moisson au ru Chailly Les lieuses de gerbes à Chartèves Les laveuses de Mézy Le cordonnier de Mont-Saint-Père

 

 

Il conquiert le grand public en 1882 avec certainement son plus beau tableau « La paye des moissonneurs » acheté par l’État, et est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur.

La paye des moissonneurs
Croquis préparatoire Croquis préparatoire Croquis préparatoire (le bébé)

 

 

Il triomphe à Paris avec ses pastels, lors de la le exposition des pastellistes en 1886 et l’État lui commande une peinture décorative pour la Sorbonne « La leçon de Claude Bernard » (1889). Il reçoit la médaille d’Honneur décernée pour l’ensemble de son œuvre à l’Exposition Universelle de 1889. Membre fondateur de la Société des Beaux Arts en 1890, où il expose jusqu’à sa mort, il peint notamment « L’ami des humbles » (1892), « La Mort et le bûcheron » (1893) visible au musée de Château-Thierry, « Les Halles » (1895) toile monumentale commandée par Paris pour la décoration de l’Hôtel de Ville. En 1891, il voyage en Belgique et aux Pays-Bas où il expose.

La leçon de Claude Bernard L’ami des humbles La mort et le bûcheron Les halles

 

 

Il est nommé Officier de la Légion d’Honneur en 1894 suite à son succès à l’Exposition Universelle de Chicago. Il est ensuite désigné membre titulaire du jury international lors de l’Exposition Universelle de 1900, de l’Exposition Internationale de Liège en 1905 et de nombreuses autres expositions en France et à l’Étranger.

En 1901, La Goupil Gallery de Londres lui consacre une exposition (81 œuvres). Il voyage en Italie du Nord en 1902 avec G. David-Nillet, son élève, secrétaire et ami.

La Société Historique de Château Thierry édite un article de F. Henriet sur L. Lhermitte graveur dans ses annales en 1903.

Sa renommée est très grande tant en France qu’à l’étranger : élu à l’Académie des Beaux Arts (1905), nommé Chevalier (1900) puis Commandeur de l’Ordre de Léopold et membre de l’Ordre de Saint Michel de Bavière, membre agréé de l’Académie des Beaux Arts d’Anvers (1906), Commandeur de la Légion d’Honneur pour sa participation au succès de l’exposition Franco-Britannique (1910).

A la fontaine La gardeuse d’oie à Mézy Les vendanges à Mont-Saint-Père Le marché de Château-Thierry
Le cabaret Le vin Les glaneuses La fenaison

 

 

De 1914 à 1918, Léon Lhermitte participe en offrant des œuvres à des ventes ou tombolas de bienfaisance au bénéfice d’artistes, soldats ou éprouvés de la guerre. En 1918, la maison de l’artiste à Mont-Saint-Père est très abîmée lors des combats et des œuvres et études sont détruites.
Un hommage lui est rendu en 1921 lors de l’exposition des Pastellistes Français où il expose une vingtaine d’œuvres et, en 1924, une rétrospective qui regroupe 73 peintures et pastels et une dizaine de dessins est organisée à la Société Nationale des Beaux Arts.

       

Le 28 juillet 1925, Léon Lhermitte s’éteint. Son inhumation a lieu dans le cimetière de Mont-Saint-Père le 1er août.

 

 

Ses fils font élever un monument à sa mémoire à Mont-Saint-Père en 1928 par le sculpteur Gaston Schweitzer. Son nom a été donné à une rue du village.

 
     

 

Ses œuvres sont visibles dans les musées de nombreux pays (Allemagne, Argentine, Australie, Belgique, Canada, Espagne, Irlande, Pays-Bas, Porto-Rico, Russie, Suède, Tchécoslovaquie, et principalement en France (47 œuvres), Grande Bretagne (40 œuvres) et aux États-Unis (63 œuvres) où il était très prisé.

 

« Quand je songe à Millet ou Lhermitte, je trouve l’art moderne aussi puissant que l’œuvre d’un Michel-Ange ou Rembrandt. »
Van Gogh dans une lettre à son frère Théo


 

LES ŒUVRES

 

SECTION EN CONSTRUCTION

 

 


 

LES MANIFESTATIONS DU CENTENAIRE

 


 

LES PARTENAIRES